Richelieu sur les ordres du roi Louis XIV créa la compagnie des Indes Orientales en 1664 et il y envoya des nobles du royaume sur l’île de la Martinique afin de cultiver le coton.
L’un d’entre eux était affecté à Saint-Joseph sur une habitation située au lieu- dit « Morne des Olives » et résidait dans une grande maison coloniale. De temps à autre il organisait de grandes réceptions avec ses amis et ils amenaient des « filles de joie » envoyées par le roi pour le bon plaisir de ces messieurs. C’est ainsi qu’on appela l’habitation : « hôtel des plaisirs ».
En 1850 c’est une habitation sucrière appartenant à Jean Baptiste FERREL SAINT-HELENE, elle fut vendue aux enchères à François romain et Volny VIVIES
En 1857 Volny VIVIES rachète la totalité de l’habitation, elle passe aux mains de Félix LEPELLETIER DUCLARY puis à la « Société Citronnière Antillaise » en 1914 enfin Ernest Joseph HAYOT devint le propriétaire le 12 octobre 1927.
La culture de la canne à sucre et du citron jusqu’alors pratiquée sur l’habitation s’est trouvée enrichit de la culture du cacao et de l’élevage de bovins.La distillerie de l’habitation produisait à cette époque environ 200 fûts de rhum par jour.
La distillerie cessa toutes activités en 1956 suite à l’arrêté d’interdiction de déverser la vinasse dans la rivière blanche.
Le 7 avril 1970 Joseph HAYOT vend à la SAFER l’habitation « Hôtel des plaisirs ». Aujourd’hui seul le nom est resté et désigne les terres jusqu’avant le quartier Morne des Olives.
Sources : Archives départementales, références : A travers la Martinique de Marc LARCHER, Martinique terre française de Henry LEMERY, Histoire économique de la Martinique de Alain-Philippe BLERALD, De chapelle à Saint Joseph histoire de la commune (1888-1988) de Martine FLANDRINA, L’éditorial antillais Editions DESORMEAUX, La Martinique pendant la seconde guerre mondiale Hélène LEOTRA, Hurrard BELLANCE, recueil historique sur l’ancienne habitation hôtel des plaisirs de l’école de Morne des Olives.
Last modified: 1 novembre 2020